Le diplôme d’ingénieur généraliste par apprentissage Ucac-Icam (Cameroun) labellisé CTI
L’aventure de l’Icam en Afrique Centrale a démarré à la fin des années 90, peu après la création d’une Université Catholique à Yaoundé, au Cameroun : l’UCAC. En 2002, un premier cursus est ouvert afin de répondre aux besoins de recrutement des grands groupes implantés dans la région. Cet engagement se matérialise par la création de l’IST-AC (Institut Supérieur de Technologie d’Afrique Centrale), aujourd’hui appelé Institut Ucac-Icam, au sein de l’Université Catholique d’Afrique Centrale (UCAC) basée à Yaoundé, dont la direction et l’animation est confiée à l’Icam. En 2013, l’école d’ingénieurs achève la construction d’un campus à Douala avant d’inaugurer un nouveau campus à Pointe-Noire, au Congo, en février 2018.
Aujourd’hui, l’Institut Ucac-Icam forme 630 étudiants dont 368 à Douala. Sur ce campus, 148 jeunes suivent actuellement le cursus d’ingénieur généraliste par apprentissage.
A travers sa décision d’habiliter leur diplôme, la CTI a reconnu :
- la richesse des partenariats avec les entreprises
- la pertinence du modèle de formation par l’apprentissage
- la qualité de l’accueil des étudiantes et des étudiants
- la formation humaine, et les valeurs de l’école qui sont portées aussi bien par les élèves que les collaborateurs
Pour Mathieu Gobin, Directeur de l’institut Ucac-Icam, cette habilitation vient récompenser le travail effectué par l’Institut : "Cette reconnaissance par la CTI française confirme la qualité des formations dispensées à l'Institut depuis 17 ans. De nombreuses entreprises de la sous-région Afrique Centrale recrutent régulièrement nos ingénieurs généralistes et en sont satisfaits. Cette reconnaissance permet de renforcer encore la perception de qualité de nos formations, par les entreprises qui évoluent dans un environnement soumis à des processus qualité et de certification nationaux et internationaux”.
Pour Jessy Mbara, élève Ingénieur généraliste par apprentissage de la promotion A2020, cette habilitation représente un véritable atout pour la suite de son parcours : “La reconnaissance du diplôme par la CTI authentifie la qualité de notre formation au niveau international. Elle récompense les améliorations significatives qui ont été mises en place par l’Institut et va nous permettre d’intégrer plus facilement les grands groupes qui ont des exigences assez élevées sur des diplômes accrédités.”
Au terme de leur cursus, les ingénieurs Ucac-Icam rejoignent en majorité des multinationales et des PME implantées localement. Selon une enquête réalisée en 2018, 92% des diplômés au Cameroun connaissent une insertion réussie 12 mois après la fin de leurs études (80% après 6 mois).
Des pistes de réflexion axées sur la mutualisation des expertises avec l’Icam
En complément de sa décision favorable, la CTI a transmis à l’Ucac-Icam des recommandations sur les orientations à donner à ses formations. Parmi celles-ci, on pourra noter :
- le développement de la recherche, par exemple en structurant une démarche en lien avec les entreprises partenaires
- le développement de la mobilité internationale
- la mise en place d’une démarche qualité
Sur ces différents points, l’Institut Ucac-Icam pourra s’appuyer sur l’expertise et le travail réalisé par les sites Icam en France et la démarche commune au sein du Groupe Icam.
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